Du XV au XVIII siècle, des « épidémies » de sorcellerie affectèrent l’Europe, et de nombreux bûchers furent allumés dans les campagnes.
Ce phénomène, pourtant attesté depuis l’Antiquité, connut à ce moment là des proportions exceptionnelles et la chasse « aux suppôts de Satan » entreprise par les autorités tant ecclésiastiques que temporelles, terrorisa les contemporains. La peur de la sorcière prit alors place dans l’inconscient collectif et nombreuses furent les femmes qui payèrent un lourd tribut aux accusations de sorcellerie.
La féminité était-elle, par essence, sorcière ?
La féminité était-elle, par essence, sorcière ?
Les fantasmes, les peurs et les angoisses de l’époque trouvaient-ils là, un miroir complaisant ? et pourquoi ?
Le « siècle des Lumières » cartésien par excellence essaya, en son temps, de donner une réponse satisfaisante . . . mais l’était-elle vraiment ?
Sorcellerie et pouvoir féminin
Par Catherine Ribotton
Professeur agrégée d'Histoire, ethno-historienne
25 avril 2014 à 18 h
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