mardi 8 septembre 2015

VISA POUR L'IMAGE

 Tout d’un coup, la photo du petit Aylan Kurdi a fait irruption sur la une de nombreux médias. Le photojournalisme reste un témoin majeur de la marche du Monde, en particulier quand celui-ci va mal, voire très mal.
Le Festival du Photojournalisme de Perpignan « Visa pour l’image » rassemble et expose jusqu’au 13 septembre le travail de ces photographes sous forme « d’editing » (action qui consiste à sélectionner ses photos afin de raconter une histoire). C’est un travail d’observation et de prises de vue qui s’étale souvent sur plusieurs mois.
Ainsi, Lyndsey Addario (Pour le New-York Times) a parcouru pendant 3 ans la Syrie, la Turquie, le Liban, la Jordanie et l’Irak pour rapporter la détresse des réfugiés syriens (4 millions ont fui la Syrie, 7 millions de déplacés). Des images terrifiantes et disponibles, il y en a,  et, ce depuis plusieurs années.
L’arrivée en masse de réfugiés aux portes des pays européens appelle donc de nouvelles solutions, de nouvelles solidarités. Pour cela il fallait un nouveau discours allant à contre-courant des idées reçues largement diffusées depuis trop longtemps. Au delà de l'émotion, c’est sans doute là, la force de l’image du petit Aylan Kurdi: briser l'indifférence. Il était temps et il n’est pas trop tard pour bien faire !

Site de visa pour l'image: www.visapourlimage.com/fr/

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