« Tiens,
voilà du homard
Pour
les retraités y en a plus… »
Sur
l’air de la chanson « le boudin » de la légion étrangère, les
retraités d’aujourd’hui et de demain peuvent reprendre à tue-tête ce refrain.
Ceux
d’aujourd’hui constatent que leurs retraites ne sont plus indexées sur le coût
de la vie depuis plusieurs années et la CSG a considérablement augmenté. Quant
aux projets concernant les pensions de réversion, attention ! Grands dangers à venir.
Pour
ceux qui deviendront retraités demain, l’enveloppe du financement des retraites
restera constante, au même niveau qu’aujourd’hui soit environ 13.8% du PIB. Or,
on nous le répète assez, la durée de vie s’allonge et le rapport du nombre de
retraités à la population active va continuer à augmenter.
Avec
le système actuel ou à points (en projet de réforme) c’est une baisse du niveau
de vie des retraités qui est programmée. En effet, en 2012 la pension nette
moyenne représentait 62% du salaire net moyen, et selon le conseil d’orientation
des retraites, elle n’attendra que 48% en 2040. Il est donc nécessaire, si l’on
ne veut pas de ce scénario, de mobiliser des financements supplémentaires. Le
plus satisfaisant serait une augmentation des cotisations sociales collectées alimentée
par une croissance de l’emploi et des salaires, quitte à baisser les revenus
distribués aux actionnaires (eh oui ! les dividendes sont un coût – 50 milliards
distribués par le CAC 40 en 2019).
Ce
n’est pas ce chemin qu’emprunteront Monsieur Macron et sa majorité. Le mangeur
de homard, Monsieur de Rugy a démissionné, mais les mauvaises politiques se
poursuivent ...
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