jeudi 18 juillet 2019

Tiens, voilà du homard …

 « Tiens, voilà du homard
Pour les retraités y en a plus… »
Sur l’air de la chanson « le boudin » de la légion étrangère, les retraités d’aujourd’hui et de demain peuvent reprendre à tue-tête ce refrain.
Ceux d’aujourd’hui constatent que leurs retraites ne sont plus indexées sur le coût de la vie depuis plusieurs années et la CSG a considérablement augmenté. Quant aux projets concernant les pensions de réversion,  attention ! Grands dangers à venir.
Pour ceux qui deviendront retraités demain, l’enveloppe du financement des retraites restera constante, au même niveau qu’aujourd’hui soit environ 13.8% du PIB. Or, on nous le répète assez, la durée de vie s’allonge et le rapport du nombre de retraités à la population active va continuer à augmenter.
Avec le système actuel ou à points (en projet de réforme) c’est une baisse du niveau de vie des retraités qui est programmée. En effet, en 2012 la pension nette moyenne représentait 62% du salaire net moyen, et selon le conseil d’orientation des retraites, elle n’attendra que 48% en 2040. Il est donc nécessaire, si l’on ne veut pas de ce scénario, de mobiliser des financements supplémentaires. Le plus satisfaisant serait une augmentation des cotisations sociales collectées alimentée par une croissance de l’emploi et des salaires, quitte à baisser les revenus distribués aux actionnaires (eh oui ! les dividendes sont un coût – 50 milliards distribués par le CAC 40 en 2019).
Ce n’est pas ce chemin qu’emprunteront Monsieur Macron et sa majorité. Le mangeur de homard, Monsieur de Rugy a démissionné, mais les mauvaises politiques se poursuivent ...

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