mercredi 19 juin 2019


A nous de décider du devenir des biens de la Nation


S’agissant des biens de la Nation, chacun devrait s’interroger sur le bien-fondé de l’acharnement de la majorité actuelle (LRM) à vouloir privatiser les infrastructures stratégiques comme les aéroports ou les barrages hydroélectriques. Pourtant le passé récent ne plaide pas en faveur de cet acharnement.
Prenons l’exemple des autoroutes qui est édifiant :
L’Etat a vendu celles-ci pour 14.8 milliards d’euros, alors que la cour des comptes estimait la valeur des concessions à près de 24 milliards. Depuis 2006, les groupes Vinci, Eiffage et Albertis ont versés 27 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, rente qui a échappé à l’Etat. Dans le même temps, les tarifs autoroutiers ont connu des hausses supérieures à l’inflation. Le cas des autoroutes n’est pas unique,mais il est exemplaire. Le  constat est fait : les privatisations augmentent les coûts de fonctionnement et ceux des usagers. Les profits générés, autrefois versés à la nation (en recettes ou en investissements), se transforment en dividendes pour les actionnaires. Autrement dit, les profits sont privatisés et les pertes sont socialisées aux frais des contribuables.
Cette analyse du passé montre ainsi tout l’intérêt à ce que les citoyens soient consultés sur la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP). En effet, ADP n’est pas n’importe quelle entreprise :
-        Sous gestion publique, comme aux USA ou en Allemagne
-        Leader mondial de son secteur
-        4.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires
-        173 millions d’euros de dividendes versés en 2018 à l’Etat
-       4 fonctions régaliennes (contrôle des frontières, aviation civile, douanes, sureté aérienne)
-        6700 hectares de terrains,
-        280 millions de passagers par an etc. …
Au vu des enjeux, tant de souveraineté, que économiques, sociaux et écologiques, le référendum d’initiative partagée (RIP) peut être l’occasion d’expérimenter à grande échelle une forme de démocratie directe à propos de cette privatisation. Pour que le RIP « pointe son nez », il faut déjà soutenir «  la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ».

 


                Comment faire ?





Se munir d’une pièce d’identité (Carte d’identité ou passeport) et de sa carte d’électeur (pour indiquer la commune d’inscription sur les listes électorales)
Compléter les pages en ligne et obtenir, à la fin de la saisie, par téléchargement, le récépissé  de soutien au RIP.
Petite précision : il nous faut réunir 4.7 millions de soutiens, alors mobilisons jusqu’au 12 mars 2020 …

1 commentaire:

  1. Toute la famille a signé (4 soutiens). Macron le marchand de biens publics! Et si une nouvelle tornade jaune frappait Jupiter ?

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